Le leasing est une offre locative qui connaît de plus en plus de succès dans le secteur automobile. Et pour cause, il cumule les avantages : en plus de permettre de changer fréquemment de véhicule, il s’adapte aux petits budgets et offre une certaine flexibilité. Cette souplesse s’applique notamment sur les forfaits kilométriques qu’il est possible d’ajuster en fonction de l’utilisation du véhicule. Explications.
Le forfait kilométrique lors d’un leasing
Lors de l’établissement du contrat de Location avec Option d’Achat (LOA) ou de Location Longue Durée (LLD), le locataire et le loueur étudient ensemble les clauses contractuelles. Parmi les points qui sont évoqués figure le forfait kilométrique autrement dit la limite annuelle de kilométrage à ne pas dépasser lors de location. Ce plafond est variable et peut aller de 12 000 à 15 000 km par an pour une voiture essence et 20 000 à 25 000 km pour une voiture diesel. Néanmoins, la majorité des offres fixe un seuil annuel de 10 000 km qui dépend des besoins du conducteur et des modalités du contrat.
Ce plafond kilométrique a été institué par les organismes loueurs afin de déterminer le prix d’une location. Il faut savoir que les loyers mensuels sont basés sur la dépréciation de la voiture. Or, plus celle-ci parcourt de nombreux kilomètres, plus sa valeur baisse lorsqu’elle devra être restituée au loueur en fin de bail. De plus, lorsque le kilométrage est élevé, cela implique des dépenses plus onéreuses en réparation et entretien. Comme ce sont les professionnels qui supportent tous ces surcoûts, ils sont contraints de les répercuter sur le montant de location. En clair, plus le locataire est un gros rouleur, plus son leasing lui coûtera cher. Dans un tel contexte, il est impératif de bien connaître ses besoins kilométriques pour éviter de régler des pénalités de dépassement kilométrique à échéance de la location.
Ajuster la limite kilométrique au plus près de ses besoins
L’avantage dans un leasing est que le plafond kilométrique n’est pas forcément fixe et peut être établi ensemble par le conducteur et la société de location. D’où l’importance pour l’automobiliste de choisir la limite à ne pas dépasser selon ses habitudes de déplacement et ses besoins. Habituellement pour les particuliers, la voiture est utilisée pour aller au travail, pour faire les courses ou pour ramener les enfants à l’école. Quelques petits « extras » peuvent exister comme les week-ends en amoureux ou les départs en vacances. Il est important de prendre en compte tous ces éléments au moment d’établir le contrat. Du côté des professionnels, les déplacements dépendent de chaque activité. Les commerciaux par exemple sont connus pour être de gros rouleurs et auront forcément besoin d’un plafond kilométrique élevé voire des offres de leasing aux kilométrages illimités qui sont intéressantes d’un point de vue pratique, mais qui peuvent être très onéreuses.
Dépassement kilométrique : quelles conséquences ?
Les dépassements kilométriques ne sont pas à prendre à la légère, car ils peuvent engendrer d’importants surcoûts. Les pénalités coûtent en moyenne entre 5 et 20 centimes de kilomètre en fonction des bailleurs. Ainsi, admettons qu’un automobiliste a dépassé son forfait de 10 000 km et se fait tarifer de 0,15 centime d’euros par kilomètre excédentaire. Il devra alors au final payer 1500 euros à la fin de son contrat.
Pour éviter de tels déboires financiers, le locataire doit demander à ce que son plafond soit réactualisé dès qu’il constate des dépassements. Le loueur procède ainsi à l’ajustement nécessaire. Attention, cette démarche va entraîner une augmentation du coût des loyers ainsi que d’éventuels frais liés aux opérations de modification. A contrario, si le seuil kilométrique est trop élevé par rapport à l’usage réel du véhicule, il est possible de le revoir à la baisse et ainsi de réduire le prix des mensualités.