Le choix du mode d’acquisition d’un utilitaire professionnel peut devenir un réel problématique pour les chefs d’entreprise. En effet, bien qu’il soit uniquement à usage professionnel l’utilitaire est un équipement susceptible de devenir fort coûteux. Il se révèle alors compliqué de savoir lequel du crédit et du leasing est le plus avantageux. Pour choisir l’option la plus adaptée, le chef d’entreprise devra alors peser le pour et le contre de chaque solution.
Acheter son utilitaire à crédit pour ne pas affecter sa trésorerie
Certaines activités professionnelles en raison de leur nature et de leurs besoins nécessitent l’achat d’un véhicule utilitaire. En effectuant cet achat, l’entreprise devient alors propriétaire de sa voiture professionnelle et elle sera en mesure de l’utiliser à son gré. L’achat de l’utilitaire l’inscrit également dans l’actif de l’entreprise, ce qui donnera plus d’importance à son patrimoine. Et si son prix d’achat est de moins de 18 300 euros hors-taxes, l’amortissement est déductible fiscalement. En faisant appel à un spécialiste de la vente d’utilitaire, tout professionnel est en mesure de bénéficier de son utilitaire à un prix plus attractif. Par ailleurs, lorsqu’une entreprise est propriétaire de son véhicule utilitaire, elle se réserve le droit de le revendre à tout moment pour le remplacer par un autre modèle. Néanmoins, l’achat d’un utilitaire type fourgon va forcément peser lourd sur la trésorerie de l’entreprise, c’est la raison pour laquelle il convient de privilégier l’achat à crédit plutôt que l’achat au comptant. Son avantage c’est que la trésorerie n’est pas affectée par cet achat et la revente reste également possible à tout moment. L’investissement parait donc plus léger pour la société et il ne risque pas de déstabiliser ses finances. Néanmoins, lorsqu’on envisage le crédit, il faut toujours tenir compte des mensualités à rembourser. Son montant peut être plus ou moins élevé en fonction du taux d’intérêt appliqué par les organismes prêteurs. Toutefois, il faut également noter que les intérêts d’emprunt sont déductibles des bénéfices imposables de la société.
Prendre un leasing utilitaire pour plus de flexibilité
Le leasing est un mode d’acquisition de véhicule connu pour son extrême flexibilité. Il permet à l’entreprise de personnaliser l’usage de son utilitaire selon ses besoins et de ne payer que les frais correspondant à cet usage. Le leasing met à disposition des professionnels plusieurs formules pour qu’ils puissent choisir la mieux adaptée à leurs situations. La plus courante est la Location avec option d’achat (LOA) grâce à laquelle l’entreprise peut louer son utilitaire sur une durée de 2 à 5 ans avec une possibilité d’achat à la fin du contrat, ce qui laisse à l’entreprise le temps de décider s’il veut devenir propriétaire de son véhicule ou pas. Avec la LOA le budget est connu à l’avance et les mensualités sont des charges déductibles du résultat imposable. Grâce à un tel leasing, la capacité d’investissement est aussi conservée, car il n’y a aucun besoin de recourir au crédit. Néanmoins, il faut définir son kilométrage avec attention, car des frais supplémentaires seront facturés en cas de dépassement.
D’un autre côté, la location longue durée (LLD) se montre plus pratique pour les professionnels. En effet, cette formule leur permet de se décharger de toutes les contraintes administratives et techniques comme le processus de revente, l’assurance ou l’entretien du véhicule. Même si la LLD ne propose pas une option de rachat, son principal intérêt concerne les services associés aux véhicules. Grâce à elle, la société maitrise son budget, car les coûts sont négociables et restent fixes tout au long de la période de location. Comme pour la LOA, la capacité d’investissement de l’entreprise est préservée et les loyers sont déductibles des bénéfices imposables. Cependant, il faut restituer le véhicule en parfait état de conservation, car de lourds frais de remise en état sont susceptibles d’être facturés au locataire.
Formule moins courante, mais faisant partie du leasing tout autant que la LOA et la LLD, la location moyenne durée (LMD) est conçue pour répondre à des besoins ponctuels. L’entreprise ne paie que ce qu’il consomme donc il y a peu d’impact sur la trésorerie. On constate cependant que la LMD affiche un tarif plus élevé par rapport aux précédentes formules. Cela peut s’expliquer par sa flexibilité plus accrue. En effet, une LMD peut se souscrire pour quelques mois seulement.